Capitale : Bujumbura

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Durant toute la période coloniale, les Européens qui sont arrivés par l’Est dans la région des grands lacs utilisent quasi systématiquement le swahili pour les noms de lieux (Usumbura pou Bujumbura, Urundi pour Burundi).
Usumbura est fondée en 1897 par les Allemands. Port situé sur la pointe nord-est du lac Tanganyika, bénéficiant d’une plus grande accessibilité que les villes rwandaises, la petite cité devient la capitale de la colonie belge du Ruanda-Urundi.
Les burundais s'installent à Usumbura à partir de 1930 dans le quartier de Buyenzi, habité aujourd’hui par les Swahilis, les travailleurs Congolais et Tanzaniens. La même année, les colonisateurs belges installent un camp militaire dans la zone de Bwiza. En 1958, le quartier de Nyakabiga se construit autour d’un nouveau camp militaire belge.
Bujumbura dans les années 80
Avec l'indépendance en 1962, Bujumbura, qui compte alors 45 000 habitants, devient un lieu de fortes immigrations venues de l'intérieur comme de l'étranger avec les bouleversements politiques du Rwanda et du Congo.
Capitale administrative Bujumbura est le principal centre économique et financier, mais aussi le centre intellectuel du pays avec son université et ses établissements d’enseignement secondaire.
Seule grande ville du pays avec plus de 300 000 habitants, Bujumbura a su conserver son charme au cours des années, construite sur les bords du lac, on y profite de la quasi-absence de buildings et d’une végétation relativement présente. La cathédrale et la grande mosquée se détachent du paysage et se distinguent des nombreux édifices religieux. Dans un autre contexte social et politique, la ville pourrait rivaliser, comme l’ensemble du pays, avec bien des cités africaines en matière de tourisme et de villégiature.
Bujumbura, au fond le Lac Tanganyika
Histoire du Burundi
L’histoire du peuplement du Burundi est identique à celle du Rwanda voisin.
Les traces de peuplement, les plus anciennes, remontent à –1000 av JC. A cette époque, il s’agit vraisemblablement de Barenge, apparentés à la culture bantou.
Les premiers habitants connus sont des Twa (Batwa), des pygmoïdes chasseurs-cueilleurs qui vivent en parfaite harmonie avec la nature.
La première grande migration conduit dans la région, les Hutus d’origine bantoue. Des sédentaires, agriculteurs qui défrichent la forêt.
Le Xe siècle voit l’arrivée des premiers Tutsis. Ces pasteurs d’origine nilotique viennent du nord à la recherche de nouveaux pâturages pour leurs troupeaux. 3 grandes vagues de migrations tutsis se succèdent jusqu’au XVIIIe.
L'unification du Burundi est amorcée, à la fin du XVIIe siècle, par le mwami (souverain) Ntare Rutshatsi, fondateur de la dynastie non tutsie Baganwa, originaire du Buha, au sud-est du pays. Après avoir uni les hauts plateaux du centre, pays où l'élevage est prépondérant, il encourage le développement de l'agriculture. Ces transformations économiques entraînent une forte croissance démographique. Au milieu du XVIIIe siècle, le Burundi se heurte au Rwanda, qui, mieux organisé militairement, l'emporte.
Mais l'expansion se poursuit, à la fin du XVIIIe siècle, sous Ntare Rugamba (1796-1850) dans le Bugesera et le Buyogoma (au nord-est) et dans le nord-ouest vers l'Imbo. Ce mwami donne naissance au Burundi moderne. Il se dote d'une puissante armée bien entraînée, et conquiert un vaste territoire, tout en se défendant des attaques du royaume du Rwanda. Il administre ses conquêtes, écrase les révoltes intérieures et organise le royaume en provinces. Le pouvoir est confié à des administrateurs indifféremment Tutsis ou Hutus. Dans les provinces lointaines, le pouvoir est délégué à des princes de sang royal, membres du clan Baganwa. Sous le règne de Ntare Rugamba, la société burundaise se structure en deux classes : les Hutus et les Tutsis. Dans les faits, cette distinction est essentiellement sociale. En effet, un riche Hutu peut devenir un Tutsi et un pauvre Tutsi être ravalé au rang de Hutu.
Cette distinction entre Hutus et Tutsis se renforcera de manière dramatique sous l’influence des colonisateurs Allemands, puis Belges.
En 1858, les Britanniques John Hanning Speke et Richard Burton découvrent la région des Grands Lacs.
La légende veut qu’en 1871, le journaliste Henry Morton Stanley retrouve le docteur David Livingstone au Burundi, près d’un rocher à 12 km au sud de Bujumbura au bord du lac Tanganyika, il est aujourd’hui acquis que le célèbre « Docteur Livingstone, I presume » fut prononcé à Ujiji, près du lac Tanganyika en... Tanzanie. Foin des légendes, les deux explorateurs attirent l’attention sur l’extrême richesse de la région qui est bientôt soumise au régime de l'exploitation coloniale.

Comme son voisin, le Rwanda, le Burundi est l'un des rares pays d'Afrique dont les limites territoriales préexistaient à la colonisation.
Les deux pays sont parmi les derniers en Afrique à être colonisés.

En 1884/85, la Conférence Internationale de Berlin attribue les régions du Ruanda, de l’Urundi et du Tanganyika (Tanzanie) à l’Allemagne. La Deutsch Ost-Afrika est née.
Le premier poste militaire allemand est créé à Kajaga en 1896, mais l’année suivante il est déplacé à Usumbura (aujourd’hui Bujumbura) qui dépend du district militaire d’Ujiji (Tanganyika – Kivu).
En 1899 (1901 ?), la région devient le district militaire d’Usumbura
Avec le traité de Kiganda, en 1903, les Allemands imposent leur protectorat au mwami Kisabo (1850-1908).
En 1906, le district devient Résidence militaire.
Rapidement, les Allemands comprennent qu’ils doivent s’allier aux Tutsis qui dominent la société burundaise. Afin de limiter le coût d’une administration coloniale, Ils optent pour un système “d’administration indirecte“, le gouverneur allemand assume le rôle du roi, mais s’appuie sur la collaboration des chefs traditionnels.
Voici ce qu’écrit à ce sujet, en 1916, l’auteur allemand Hans Meyer dans Die Burundi (traduit en français sous le titre : Le Burundi, une étude ethnologique en Afrique orientale, 1984)
« Tant que les Batutsis [Tutsis] seront les maîtres du pays, un essor intellectuel et culturel du peuple barundi demeure impossible, car seul ce bas niveau des Bahutus [Hutus], maintenu au cours d'un isolement séculaire, assure la domination batutsie. Pour l'instant évidemment, nous Allemands, devrons rester en bons termes avec les Batutsis et les intéresser matériellement à nos initiatives en Urundi, car nous sommes encore trop faibles pour partir ouvertement en campagne contre eux. Mais le but d'une politique coloniale à plus long terme devra être de briser la domination batutsie, de libérer les Bahutus du joug batutsi et de les gagner à nos visées civilisatrices qui correspondent aussi à leurs propres intérêts. »
Les «visées civilisatrices» allemandes ne trouvent pas d’écho. En 1916, les troupes belges, aidées des Britanniques, attaquent la colonie allemande. Les Belges annexent une partie du Burundi et du Rwanda à leur colonie du Congo, tandis que les Britanniques rattachent les districts septentrionaux à leur colonie d’Ouganda. Après la défaite de l’Allemagne et le traité de Versailles en 1918, sous mandat de la Société des Nations (SDN), la Grande-Bretagne se voit confier l’administration du Tanganyika (Tanzanie), tandis que la Belgique hérite du Ruanda-Urundi (aujourd’hui le Rwanda et le Burundi).

La seule véritable influence des Allemands, hormis quelques germanistes dans le Kirundi, est d’avoir introduit l’église catholique. Alliée du pouvoir politique, elle prend la relève dans les secteurs de l’enseignement et de la santé. Très tôt, l’Église combat la religion traditionnelle animiste basée sur le culte de Kiranga, elle met tout en oeuvre pour affaiblir, puis supprimer la théocratie burundaise (et rwandaise). L’imbrication très étroite de l’Église et de l’État est telle que l’on peut parler d’une «Église d’État».
Danseurs Tutsis début XXe siècle
Adoptant les pratiques des autorités civiles belges, l'Église catholique favorise les Tutsis considérés comme les «élites» du pays. Elle assure leur «conversion» au catholicisme en leur enseignant qu’ils forment les «seigneurs féodaux» (évolués et hamitiques donc apparentés à la race blanche), alors que les Hutus et leurs chefs sont des «serfs» (négroïdes et sauvages) voués à la domination. A l’école coloniale, les jeunes Tutsis, scolarisés en priorité, apprennent l’arithmétique, le français et le kirundi, tandis qu’on apprend uniquement le chant aux enfants des Hutus qui n’ont, comme leurs parents, que la possibilité de devenir agriculteurs.
Le mythe des «Tutsis évolués» et des «Hutus faits pour obéir» est méthodiquement véhiculé pendant plusieurs décennies par les missionnaires, les enseignants, les intellectuels et les universitaires. Le résultat de cette «mission civilisatrice» est catastrophique. Il donne aux Tutsis un pouvoir jamais connu avant la période coloniale et entraîne chez les Hutus une exploitation sans commune mesure avec leur situation traditionnelle.
L’arrivée des prêtres de la Société des Missionnaires d’Afrique, dite des «Pères Blancs», en 1931 bouleverse la vie des autochtones. Ils introduisent l'alphabet latin et une orthographe commune pour le kirundi du Burundi et le kinyarwanda du Rwanda. Parlant le kirundi et en s’intégrant aux Burundais, les Pères Blancs réussissent à acquérir une très forte influence sociale, économique, mais également politique. Ils obtiennent du gouvernement belge la suppression de la fête religieuse nationale du Muganuro et la destitution de l’aristocratie religieuse hutue au profit des familles princières tutsies. L’appartenance à la religion catholique devient un critère incontournable pour accéder ou rester dans la fonction de chef. Évidemment, beaucoup de «chefs païens» se convertissent à la religion catholique. Le prosélytisme va bon train, à la fin des années 30, plus de 70% des Burundais sont convertis à la religion catholique.
Catéchisme des Pères Blancs en Ruanda-Urundi
Le français demeure la langue officielle, la plupart des missionnaires étant francophones (ou wallons). Cependant, une nouvelle génération de prêtres flamands, d’origine plus modeste que leurs collègues francophones, s’identifie davantage aux Hutus et entreprend de former une contre-élite hutue, et leur apprit le néerlandais. Ces Hutus deviennent les leaders de la «nation hutue» et s’impliquent dans la politique active.

En 1925, le gouvernement colonial décide de modifier l’administration du Rwanda et du Burundi. Les fonctions de chef deviennent héréditaires et sont dévolues uniquement à des Tutsis. Ces derniers bénéficient d’avantages considérables, les Hutus eux sont soumis, aux travaux forcés dans les plantations, les chantiers de construction, les scieries, etc.
En 1929, une «école de fils de chef» (celle d’Astrida) est créée pour pérenniser le système. Puis, les Belges imposent la fameuse carte d’identité (1933-1934) qui porte la mention ethnique Tutsi ou Hutu (voir Rwanda). Les décisions arbitraires du colonisateur blanc, l’accentuation de la distinction sociale entre les deux ethnies se transforme en ségrégation «raciale». Les deux communautés autochtones, après plusieurs siècles de paix, en viennent à se détester. Un complexe de supériorité se développe chez les Tutsis, un puissant sentiment de rancoeur et de haine chez les Hutus.

Dés la fin de la 2e WW, les Belges se retrouvent confronter avec les velléités d’indépendance qui naissent dans tous les pays colonisés. Au Burundi, comme au Rwanda, les revendications sont formulées par “l’élite” tutsie plus instruite qui s’estime apte à diriger le pays, elle souhaite le départ des Belges. Cette situation a pour conséquence un revirement brutal de la politique coloniale, les Tutsis sont désormais considérés comme des «ennemis» de l’Église et de l’État. Obnubilés par leur vision colonialiste et paternaliste, l’administration et l’Eglise considèrent les Hutus comme plus soumis et plus malléables et décident de les favoriser.
Tout en demandant que l’indépendance soit retardée, Les Hutus dénoncent la «double colonisation» dont ils s’estiment victimes : celle des Tutsis (antérieurement, d'après eux), puis celle des Belges. Ils exigent en priorité que les Belges les débarrassent de cette «inacceptable» tutelle tutsie.
L’Église, forte du monopole de l’enseignement, encourage la formation d’une élite contestataire hutue. Elle amplifie le mouvement à partir de 1957 et soutient ouvertement les mouvements hutus qui réclament des réformes sociales.

Parallèlement, commence au Rwanda une véritable «révolution sociale», le remplacement du «pouvoir minoritaire tutsi» par le «pouvoir majoritaire hutu». En favorisant systématiquement la notion de «démocratie majoritaire», l’Administration coloniale et l’Église catholique font monter les tensions entre les deux communautés et laissent se développer les rivalités. La guerre civile éclate au Rwanda en 1959, les Tutsis sont pourchassés et massacrés par milliers. La prise du pouvoir par les Hutus au Rwanda entraîne le départ du mwami (Roi) et l’exode de plus de 200 000 Tutsis vers les pays voisins Ouganda, Tanzanie, Congo-Kinshasa et bien entendu au Burundi.

Au Burundi, les Hutus n’ont pas la possibilité de prendre le pouvoir. Inquiets de la situation au Rwanda, les Tutsis du Burundi prennent immédiatement les devants et accaparent le pouvoir politique et l’armée. Ne pouvant éviter les conflits ethniques, les Tutsis se laissent entraîner dans une répression violente. En particulier lors de l’assassinat du prince Louis Rwagasore, fils du Mwami Mwambutsa IV, en 1961. Un chef charismatique opposé à la discrimination raciale et qui a combattu toute transposition de la crise du Rwanda au Burundi.
Présents pour la venue du souverain Belge Baudouin en 1956
Le 1er juillet 1962, le Burundi accède à l’indépendance et devient une monarchie constitutionnelle. Les tensions intérieures sont encore exacerbées par la crise du Rwanda et la rébellion au Congo belge. C’est le début de 30 ans d’instabilité politique, avec une succession de coups d’État menés par des militaires Tutsis, et d’insurrections hutues noyées dans le sang (1965, 1972, 1988, 1992).

En 1966, le capitaine tutsi Michel Micombero prend le pouvoir, la monarchie est abolie, la République proclamée. Micombero est nommé président. En 1972, pour réprimer une insurrection, l’armée tutsie massacre entre 100 000 et 150 000 Hutus et les exclut des sphères du pouvoir et de l’administration du pays.

En 1976, un coup d’État mené par le Tutsi Jean-Baptiste Bagaza évince Michel Micombero. En 1987, le Tutsi Pierre Buyoya prend le pouvoir à la tête d’un «Comité militaire de salut national». De nouveaux conflits ethniques secouent le Burundi en 1988, l'armée tutsie massacre plusieurs dizaines de milliers de Hutus, 45 000 autres se réfugient au Rwanda.
Louis Rwagasore
(1932 - 1961)
Mwami Mwambutsa IV
(1911-1977)
En juin 1993, les premières élections libres voient la victoire de Melchior Ndadaye, le premier président hutu du Burundi. Il est assassiné le 21 octobre, lors d'un coup d'État perpétré par des militaires tutsis. Cet assassinat déclenche de nouveaux massacres. Les Tutsis, accusés d'avoir assassiné le président, sont exterminés en grand nombre, mais l’armée tutsie reprend l’avantage. On ne compte plus les victimes, des dizaines de milliers de Hutus sont chassés vers le Rwanda.

Un autre Hutu, Cyprien Ntaryamira, succède à Ndadaye et tente de mettre un terme à la répression menée par l'armée dominée par les Tutsis. Le 6 avril 1994, il est tué à son tour, en même temps que le président du Rwanda, Juvénal Habyarimana, dans un «accident d’avion» causé par un missile au-dessus de Kigali (au Rwanda).
Le génocide des Tutsis (au moins 800 000 morts) qui s’ensuit au Rwanda exacerbe la folie meurtrière qui s’empare du Burundi où les Tutsis contrôlent le pouvoir politique et l’armée.
Avec horreur, on constate que les massacres de Tutsis rwandais ont servi à justifier les massacres de Hutus burundais.

Cette guerre civile larvée n’a depuis jamais cessé. En mars 1996, le rapporteur spécial des Nations unies au Burundi estime, pour l’année 1995, à 15 000 les victimes de ce «génocide au compte-gouttes», qui touche plus particulièrement les élites (instituteurs, infirmiers, etc.).
En juillet 1996, l'ancien président Tutsi Pierre Buyoya prend le pouvoir et chasse le président hutu, Sylvestre Ntibantunganya, lui même ancien président de l'Assemblée nationale, qui assume l’intérim depuis l’assassinat de Ntaryamira. Les pays voisins, suivis par la communauté internationale, décrètent un embargo, tandis que la rébellion hutue gagne plusieurs régions du pays.
En juin 1998, les négociations d'Arusha (Tanzanie) sous la médiation de l'ancien président tanzanien Julius Nyerere, tentent d'élaborer un "programme général de gouvernement de transition" impliquant les belligérants, mais sans les convaincre suffisamment.
En janvier 1999, levée de l'embargo. Le pouvoir développe alors une politique de "villagisation" en regroupant les populations Hutu en hameaux dont le seul effet est d'accentuer le mécontentement populaire.
En janvier 2000, les pertes en vies humaines sont évaluées, depuis avril 1994, à plus de 300 000 victimes.
Amnesty International dénonce les conditions de vie déplorables des 70 000 réfugiés rwandais dans les camps du Burundi ; selon cet organisme, quelque 1500 réfugiés sont tués chaque mois par les forces de sécurité burundaises ou les milices tutsies.
Camp de réfugiés burundais
© Ettore Malanca
Le 28 septembre 2000, le conseil de sécurité de l'ONU parvient à faire accepter un accord sur une déclaration officielle demandant à toutes les parties burundaises, 19 délégations, de cesser les combats et d'appliquer “l’Accord d’Arusha pour la paix au Burundi”. Les trois délégations des mouvements les plus radicaux (deux délégations hutues et une tutsie) ont refusé de signer le texte. Le gouvernement burundais se dit prêt à appliquer l’Accord d’Arusha, mais la situation se dégrade à nouveau. La guerre civile qui oppose les différentes factions ne semble pas vouloir se terminer
Le 2 décembre 2002 à Arusha est signé un Accord de cessez-le-feu. Le 27 janvier 2003, un protocole d’accord sur l’application du précédent accord est ratifié à Pretoria (Afrique du Sud).
Kafka et sa chatte n’y retrouveraient pas leurs petits.
Le 20 juillet 2003 est publié le communiqué du Sommet Régional de Dar es-Salaam (Tanzanie). Il réaffirme l’engagement des parties à respecter le cadre négocié pour résoudre les questions liées au partage du pouvoir politique et militaire.
Pourtant sur le terrain rien ne change, tous les jours des Burundais meurent par dizaines.
Le Burundi est sur la liste noire des pays où les violations massives des droits humains sont les plus intolérables et constituent un drame humanitaire révoltant et permanent.

Le Burundi vit dans des conditions d’extrême précarité, famine, sida et paludisme font aussi des ravages. Les Burundais, Hutus (85%) comme Tutsis (14%) sont devenus parmi les habitants les plus pauvres de l’Afrique. Pour beaucoup d’entre eux, les dirigeants en place ne manifestent pas de réelle volonté politique pour trouver une solution à la guerre qui frappe si cruellement leur pays.
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